Quel fournisseur propose la meilleure énergie verte ?

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Le réchauffement climatique est devenu un véritable enjeu ces dernières années. Les consommateurs en ont conscience et cherchent à réduire leur impact environnemental en souscrivant à des offres vertes.
Depuis 2007 et l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, de nombreux fournisseurs ont fait leur apparition et proposent, aujourd’hui, de l’énergie verte.
Malheureusement, seuls quelques-uns proposent de véritables offres vertes en fournissant une électricité réellement issue des énergies renouvelables; c’est-à-dire sans nucléaire et sans énergie fossile, et en soutenant les petits producteurs d’électricité verte.
Pour y voir plus clair, l’Ademe (agence gouvernementale de la transition écologique) a mis en place le label VertVolt et Greenpeace établit chaque année son classement des fournisseurs les plus verts.


Quels fournisseurs proposent de l’énergie verte selon l’Ademe ?

L’Ademe, l’agence gouvernementale de la transition écologique, a mis en place un label vert, nommé “VertVolt”, afin de différencier les “vraies” offres d’énergie verte de celles qui ne le sont pas vraiment.

Qu’est-ce que le label “VertVolt” ?

Ce label, “VertVolt”, comme expliqué ici, permet aux Français de pouvoir bénéficier d’une “vraie” offre verte qui répond aux enjeux de demain et permet de financer le développement des énergies renouvelables et l’accès à une énergie verte en France, car les avantages de l’énergie verte sont nombreux.

Le saviez-vous ?

La mise en place de ce label vient s’ajouter à celui des garanties d’origine . Ces dernières certifient l’origine de la production et le mode de production de l’énergie verte. Elles sont délivrées par l’EEX (European Energy Exchange) et garantissent, entre autres, que, pour chaque kWh consommé par un client ayant souscrit une offre verte, le fournisseur achète un kWh d’énergie renouvelable à un producteur français.

Seulement voilà, la pratique est tout autre. Comme ce système permet aux fournisseurs d’acheter de l’énergie et des garanties d’origine séparément, certains fournisseurs disaient commercialiser de l’énergie verte sans se fournir auprès de producteurs d’énergies renouvelables, mais avaient acquis des garanties d’origine aux enchères. C’est ce qui s’appelle du “greenwashing”; c’est-à-dire que le vert n’est que sur l’étiquette. Les consommateurs pensent acheter un produit vert, mais, en réalité, il ne s’agit que du marketing. Cela permet aux entreprises polluantes de s’acheter une image éco-responsable.

Pour y remédier, le label VertVolt classe donc les offres vertes des fournisseurs, selon leur niveau d’engagement.

Le niveau 1 correspond aux fournisseurs “engagés” et le niveau 2 aux fournisseurs “très engagés”:

  • Niveau 1 : si le fournisseur achète et vend la même quantité d’énergie à des producteurs d’énergies renouvelables en France.
  • Niveau 2 : si le fournisseur achète et vend la même quantité d’énergie à des producteurs d’énergies renouvelables en France. Mais, au moins un quart de cette électricité doit provenir d’installations créées par des collectivités territoriales sous gouvernance partagée ou d’autres acteurs, sans soutien public.

Fournisseur énergie verte - Parc éolien

Liste des fournisseurs labellisés VertVolt selon l’Ademe

Les fournisseurs labellisés VertVolt niveau 1 “engagés” sont :

  • Oui Énergie : offre Éco, avec nucléaire
  • Engie : offre Option VertElec+ happ-e, avec nucléaire
  • EDF : offre Verte Électrique Régionale, avec nucléaire
  • Plüm Énergie : offre Éco-conso, avec nucléaire

Les fournisseurs labellisés VertVolt niveau 2 “très engagés” sont :

  • Enercoop : offre Enercoop – Particuliers, sans nucléaire
  • GEG : offre Yéli circuit court, avec nucléaire
  • Alterna : offre électricité verte 100% local, avec nucléaire
  • Planète Oui : offre locale Roanne, avec nucléaire
  • Plüm Énergie : offre éco-conso ultra locale, avec nucléaire

Selon l’Ademe, seul Enercoop propose une offre 100% verte sans nucléaire. Grâce à ce label, les consommateurs sauront quel est le meilleur fournisseur d’énergie verte.

Quels fournisseurs proposent de l’énergie verte selon Greenpeace ?

Tous les ans, depuis 2018, Greenpeace établit un classement comparatif des offres “vraiment vertes” des fournisseurs d’énergie. La dernière édition date de 2020, et se base sur les données 2018 et 2019. 

Comment Greenpeace classe les fournisseurs ?

Comme pour l’Ademe, le but de Greenpeace est de présenter les fournisseurs d’électricité selon leur véritable engagement dans la lutte contre le réchauffement climatique, et non selon la pratique des garanties d’origine qui ne certifie absolument pas aux consommateurs de pouvoir bénéficier d’une offre vraiment verte.

Le saviez-vous ?

Pour faire ce classement, que vous pouvez consulter ici, Greenpeace s’est intéressé à l’impact environnemental des fournisseurs en établissant trois principaux critères :

  • La part d’approvisionnement en énergies renouvelables
  • La part de production d’électricité verte
  • Les investissements dans les énergies renouvelables

Énergie verte - Parc photovoltaïque

Liste des meilleurs fournisseurs verts selon Greenpeace

Greenpeace divise en quatre catégories les fournisseurs :

Vraiment verts :

  • Enercoop (1er ex-aequo) : ce fournisseur achète 100% d’énergie renouvelable, donc garantie sans énergie fossile ni nucléaire. De plus, non seulement il apporte son soutien aux petites producteurs indépendants, mais il développe également sa propre capacité de production. Enfin, Enercoop est un coopérative et réinvestit plus de la moitié de ses bénéfices dans des projets citoyens.
  • Planète Oui (1er ex-aequo) : ce producteur d’électricité solaire photovoltaïque s’approvisionne à 100% en énergie renouvelable et prévoit de nouveaux investissements dans le photovoltaïque. Ce qui fait de lui l’un des fournisseurs qui soutient le plus activement le secteur des énergies renouvelables en France.
  • Urban Solar : ce petit producteur est arrivé sur le marché de l’énergie français en 2018 et se fournit exclusivement en énergies renouvelables. De plus, il promeut l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits dans les villes afin de parvenir à l’autoconsommation collective.
  • Ilek : ce fournisseur propose de l’énergie 100% renouvelable provenant de producteurs d’électricité solaire, hydraulique et éolienne. Cependant, Ilek n’investit pas dans la filière verte.
  • Plüm Énergie : ce fournisseur s’approvisionne à 100% vers des producteurs d’énergies renouvelables, d’origine hydraulique, éolienne et solaire. Toutefois, il ne prévoit pas d’investissement dans le secteur.

En bonne voie :

  • Mint Énergie : ce fournisseur propose des offres vertes où environ 75% de l’énergie est d’origine renouvelable, le reste provenant principalement de l’énergie nucléaire (20%). Cependant, Mint Énergie prévoit des investissements dans l’éolien et le solaire.
  • eKWateur : la moitié de l’énergie vendue par ce fournisseur provient des énergies renouvelables, principalement de petits producteurs d’électricité hydraulique. Le reste provient en grande majorité du nucléaire (40%). Et aucun investissement dans le développement des énergies renouvelables n’est prévu pour le moment.
  • Alterna : à peine 20% de son énergie est d’origine renouvelable, le reste provenant majoritairement du nucléaire. Cependant, en tant que producteur également, il a nettement développé ses capacités de production d’électricité d’origine renouvelable (éolien, solaire photovoltaïque et hydraulique). Et continue ses investissements dans ce sens.
  • Sélia : en tant que fournisseur, il s’approvisionne essentiellement en énergie nucléaire et en énergie fossile. Cependant, comme producteur, son énergie est 100% renouvelable, provenant de petits barrages hydrauliques et de parcs solaires photovoltaïques et éoliens. Une capacité de production qui devrait augmenter ces prochaines années au vu des investissements réalisés dans le solaire et l’éolien terrestre.
  • GEG (Gaz et électricité de Grenoble) : ce fournisseur propose de l’électricité principalement issue du nucléaire et des énergies fossiles. Toutefois, en tant que producteur, son énergie est 100% renouvelable, provenant de petits barrages hydrauliques et de parcs solaires photovoltaïques et éoliens. Et ses investissements dans le secteur contribuent à augmenter sa capacité de production d’année en année.

À la traîne :

  • Énergem : bien qu’il investisse dans les énergies renouvelables, comme l’hydraulique et l’éolien, seule la moitié de sa production provient d’énergies renouvelables et sa capacité de production stagne depuis plusieurs années. En tant que fournisseur, il achète essentiellement de l’électricité issue du nucléaire et des énergies fossiles.
  • Green Yellow et Cdiscount Énergie : ces deux enseignes, qui appartiennent au groupe Casino, proposent essentiellement de l’électricité provenant du nucléaire et des énergies fossiles. Ils produisent tout de même un peu d’électricité d’origine photovoltaïque, mais cela reste insignifiant par rapport aux volumes d’électricité non vertes fournis. Cependant, ils ne prévoient pas non plus d’investissements dans les énergies renouvelables pour les prochaines années.
  • Lucia Énergie : ce fournisseur ne propose pas d’offre verte. Il s’approvisionne principalement en électricité provenant du nucléaire et des énergies fossiles. Cependant, il a prévu d’investir dans les énergies renouvelables afin d’augmenter sa capacité de production, encore très faible, d’origine hydraulique.
  • Énergies Leclerc : bien qu’il ne propose que des offres vertes à ses clients, il ne leur vend pas d’électricité d’origine renouvelable. Il achète toute son électricité sur le marché de gros qui est issue du nucléaire et des énergies fossiles principalement. À peine 20% proviennent d’origine renouvelable. Pour proposer des offres vertes, Énergies Leclerc achète aux enchères des garanties d’origine, mais ce système ne permet pas de soutenir réellement le secteur des énergies renouvelables. Et aucun investissement dans la filière verte n’est prévu pour le moment.
  • Ohm Énergie (avec son offre Ohm Classique): toute l’électricité achetée par ce fournisseur provient du marché de gros dont à peine 20% est d’origine renouvelable. Le reste est nucléaire ou fossile. Comme Énergie Leclerc, il propose des offres vertes car il achète des garanties d’origine. Le groupe n’a pas l’intention non plus d’investir dans les énergies renouvelables.
  • Butagaz : ce fournisseur achète toute son énergie sur le marché de gros dont 80% est d’origine nucléaire et fossile. Eux non plus ne prévoient d’investir prochainement dans les énergies renouvelables.
  • Proxelia : même s’il envisage des investissements dans le développement des énergies renouvelables, photovoltaïques et éoliennes, d’ici 2023, toute son électricité provient du marché de gros, qui est principalement non verte.
  • Énergies du Santerre : ce fournisseur s’approvisionne sur le marché de gros et propose donc une énergie principalement non renouvelable. Cependant, rien ne semble faire bouger la ligne directrice de la société, car aucune politique en faveur du développement des énergies renouvelables n’est envisagée.

Vraiment mauvais :

  • Iberdrola : bien que le groupe espagnol produise les deux tiers de son électricité en énergies renouvelables (éolien et solaire), il continue d’investir dans des centrales nucléaires vétustes de l’autre côté des Pyrénées.
  • Vattenfall : si près de la moitié des capacités de production du groupe suédois est renouvelables (hydrauliques et éoliennes), il continue, en parallèle, ses activités de production avec le charbon, le gaz et le nucléaire. De plus, il réinvestit également dans des centrales nucléaires vétustes en Suède. Et annonce en même temps des investissements dans l’éolien.
  • Happ-E d’Engie : Engie et sa filiale Happ-E font des efforts pour augmenter leur capacité de production dans les énergies renouvelables et prévoient des investissements dans ce sens. Mais il continue de produire de l’énergie principalement fossile et nucléaire. Et n’a toujours pas stoppé ses investissements dans des centrales nucléaires en Belgique.
  • Total Énergie : La majeure partie de sa production provient du gaz fossile. Bien que Total Énergie souhaite investir davantage dans les énergies renouvelables, sa maison-mère Total est principalement tournée vers les énergies fossiles (pétrole et gaz).
  • Sowee d’EDF : Les énergies renouvelables ne représentent qu’une faible part (20%) des capacités de production d’EDF. Le groupe et sa filiale Sowee produisent et fournissent une énergie provenant principalement du nucléaire. Ses investissements dans le secteur sont d’ailleurs cinq fois supérieurs à ceux dans les énergies renouvelables. Et EDF continue d’exploiter de nombreuses centrales à charbon, gaz et fioul.
  • Eni : Le groupe italien ne montre absolument aucun intérêt aux énergies renouvelables. Aucun investissement n’est prévu dans ce sens. Au contraire, Eni s’engage pour l’exploitation et l’exploration du pétrole et du gaz, notamment en Arctique.

Selon le classement de Greenpeace, Enercoop et Planète Oui sont les deux fournisseurs qui proposent les offres les plus vertes et soutiennent le plus activement le secteur des énergies renouvelables en France. À l’inverse, les fournisseurs tels qu’EDF, Engie, Total Énergie et Eni pèchent à cause de leur recours encore trop important aux énergies nucléaire et fossiles, et de leur manque d’investissement dans la filière des énergies moins polluantes que sont les renouvelables.

Le saviez-vous ?

En 2019, selon le gouvernement, comme vous pouvez le lire ici, l’électricité verte couvrait 27 % de la consommation totale d’électricité en France.

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Mis à jour le 6 Mar, 2024

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