Autrefois méconnue, la station d’épuration commence à se démocratiser. Elle permet de collecter et de traiter les eaux usées domestiques. Recyclées, ces dernières retrouvent une seconde utilisation dans les cultures et les espaces verts. Voici alors les essentiels à savoir sur les micro-stations d’épuration, actuellement en vogue.
Pourquoi assainir les eaux usées domestiques ?
Les eaux usées domestiques désignent tout simplement la transformation de l’eau après son utilisation au quotidien. En moyenne, la quantité journalière rejetée par chaque habitant se situe entre 70 et 150 litres. Sont considérées dans la catégorie d’eaux usées celles résultant des bains, des toilettes et des douches. Il en va de même pour l’eau utilisée pour la vaisselle et pour la lessive.
Non traitées, ces eaux ne peuvent pas être rejetées dans la nature. Cela aura des conséquences néfastes pour la nappe phréatique. En effet, cette dernière permet le captage de l’eau potable. Ainsi, l’enjeu est de taille concernant le traitement des eaux utilisées à des fins domestiques. Cette opération est le garant de la qualité de la ressource en eau, d’où l’utilité d’une micro station.
Fiables et robustes, les micro-stations d’épurations présentent aussi l’avantage d’être écologiques. Certains modèles basés sur le procédé de culture fixée immergée aérobie garantissent une installation complètement inodore. Par ailleurs, ce genre de système profite d’une grande longévité et des performances exceptionnelles. De plus, les micro-stations proposent d’excellents résultats par rapport aux systèmes d’assainissement naturels.
Principe d’une micro-station d’épuration
En apparence, le fonctionnement d’une micro station semble être complexe. Pourtant, son principe est semblable à celui d’une micro station traditionnelle. Les matières organiques seront détruites par les enzymes et les bactéries dans les eaux usées domestiques. Concrètement, ce procédé se déroule en 3 phases bien distinctes pour s’assurer de la qualité des eaux.
La première étape consiste au prétraitement des eaux. L’opération se passe dans un grand bassin et vise à séparer les éléments liquides des résidus. Ces derniers seront partiellement assimilés par des bactéries anaérobies. Durant ce traitement, les gaz dans la partie supérieure du système seront évacués via un système de ventilation. Cela permet de prévenir l’apparition d’odeurs nauséabondes. A la fin, il ne reste qu’un effluent liquide adaptable au traitement dans le réacteur biologique.
La seconde phase se passe en effet dans ce réacteur où des bactéries vont dégrader l’effluent. Ce procéder permet de nitrifier l’ammonium et de réduire la pollution. La troisième phase concerne la clarification des eaux avant leur rejet en milieu naturel. Ici, l’objectif est de séparer les eaux traitées et des matières en suspension.
Combien investir pour une micro-station de qualité ?
Le prix de ce dispositif varie en fonction du modèle choisi. Avant l’achat, il faut donc faire le point sur ses besoins. Attention, le nombre de pièces habitables constitue un critère important dans le choix d’une micro station d’épuration. Au niveau de la qualité, il vaut mieux choisir un modèle certifié et suivi par le distributeur tout au long de son cycle de vie.
Souvent, les distributeurs se contentent d’afficher le prix hors pose du produit. Il est recommandé alors de faire une demande de devis pour obtenir le prix avec la pose. Cela permet d’avoir une idée sur le budget à prévoir. Notez également que les prix ne sont pas contractuels et ils peuvent varier selon la localisation du client. Le modèle et les options sont aussi des facteurs qui peuvent influencer le prix.
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