Depuis une dizaine d’années, les écoquartiers sortent de terre dans de nombreuses agglomérations françaises. À Toulouse, capitale de la région Occitanie, et dans sa périphérie, on dénombre une douzaine d’écoquartiers, en projet ou en partie livrés. Conçus pour offrir un cadre de vie exemplaire, ces écoquartiers bénéficient d’équipements de pointe. Voyons cela en détail.

 

Qu’est-ce qu’un écoquartier ?

 

Le label ÉcoQuartier a été mis en place par l’État afin de valoriser et encourager « la réalisation, par les collectivités territoriales, d’opérations exemplaires d’aménagement durable des territoires » (Source : Ministère de la transition écologique). Il s’agit donc de nouveaux quartiers qui valorisent 

  • le bien-être des occupants ;
  • l’environnement ;
  • les nouvelles technologies ; 
  • les systèmes énergétiques écologiques, etc.

D’une forte valeur ajoutée pour une ville, le label ÉcoQuartier est délivré après un long processus qui va de la concertation au sujet d’un projet futur, jusqu’à la labellisation finale. Plusieurs années se déroulent entre la première étape et la dernière. 

Un projet d’écoquartier doit impérativement respecter trois axes majeurs qui sont : 

  • Le partage de la gouvernance entre les élus locaux, les aménageurs, les usagers et les résidents de l’écoquartier ;
  • La valorisation du cadre de vie, ainsi que sa durabilité ;
  • La maîtrise de l’impact environnemental et socialde chaque aménagement.

Les écoquartiers de Toulouse 

 

La Ville rose compte 5 écoquartiers labellisésque nous allons présenter :

L’écoquartier de La Cartoucherie à Toulouse se trouve dans la partie nord-ouest de la ville. Il est réparti sur 35 hectares et occupe l’ancien site d’une usine de munitions. Idéalement desservie par les transports en commun, cette partie de la métropole valorise l’environnement et le bien-être des usagers. Avec environ 3500 logements neufs favorisant la mixité sociale, des bureaux, des bâtiments publics, des commerces et près de 2 hectares d’espaces naturels, cet écoquartier met à l’honneur le « bien vivre ensemble ». 

Dans le nord de l’agglomération toulousaine, l’écoquartier Laubis a investi la ZAC de Laubis à Seilh. En pleine construction, cet écoquartier de Toulouse conserva à terme l’identité champêtre du secteur. Pour y arriver, les voiries seront fortement végétalisées, avec des arbres et des massifs floraux. La mixité intergénérationnelle est une volonté exprimée par les porteurs de projets qui souhaitent la construction de logements sociaux réservés aux séniors et une résidence intergénérationnelle équipée d’une crèche.

Dans le secteur sud-est de la ville, du côté de Toulouse-Montaudran, l’écoquartier Toulouse-Aerospace se veut être un quartier de l’innovation grâce à son campus dédié aux filières Aéronautique, Espace et Systèmes embarqués (AESE). Implanté sur environ 56 hectares, ce nouvel emplacement prévoit des logements neufs à forte mixité sociale, des bureaux, des espaces publics et des commerces articulés autour de la Place Centrale. 

Aux portes de Toulouse, à l’est de l’agglomération, l’écoquartier de Balma-Vidailhan séduit par sa tranquillité et ses nombreux aménagements. Le site de 31 hectares compte 10 hectares d’espaces verts qui lui permettent de se tourner pleinement vers l’environnement. Plus de 3000 habitants ont déjà investi ces lieux où 15 commerces sont ouverts. 45 000 m² de bureaux ont été livrés et sont accessibles grâce à ligne A du métro et des bus urbains.

Autre écoquartier labellisé de Toulouse, celui d’Andromède qui se trouve au nord-ouest de la ville, sur les communes de Blagnac et Beauzelle. C’est l’un des plus anciens écoquartiers de Toulouse, mais aussi le plus grand avec ses 210 hectares. Qualité de vie et vastes espaces verts sont à l’honneur. L’offre immobilière est variée avec des immeubles collectifs, des maisons individuelles et de l’habitat intermédiaire. Situé tout près de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et du CHU de Purpan, cet écoquartier est au cœur d’un bassin d’emploi dynamique.

 

Quels équipements retrouver dans les écoquartiers ?

 

Tous les écoquartiers de Toulouse sont reliés à la Fibre Internet. Chaque bureau, logement et bâtiment public est ainsi raccordé au réseau fibre.  

Du côté de La Cartoucherie, les énergies renouvelables servent à alimenter à 100 % les réseaux de chaleur et de froid des programmes immobiliers neufs. Par ailleurs, un système de récupération permet de réutiliser les eaux pluviales afin d’éviter tout rejet dans le réseau d’assainissement. 

Au sein de l’écoquartier Laubis, les porteurs du projetont choisi de développer un habitat bioclimatique qui permettra d’allier confort thermique et économies d’énergie.

Toulouse Aerospace a prévu un réseau de chaleur chargé de récupérer l’énergie générée par les infrastructures locales (Incinérateur du Mirail) et par les centres de recherche implantés sur le site (Météo France, entre autres).

Tourné vers la nature, l’écoquartier de Balma-Vidailhan qui est labellisé depuis 2014 a choisi d’équiper ses bâtiments de panneaux solaires pour l’eau chaude. Une chaufferie biomasse couplée à une centrale solaire est également présente. 

L’écoquartier d’Andromède a privilégié dès sa conception l’utilisation de matériaux écologiques et une isolation performance pour tous ses bâtiments. Les énergies renouvelables sont également fortement utilisées grâce notamment à des panneaux solaires pour l’eau chaude, des cellules photovoltaïques sur les toits, des installations géothermiques ou encore des chaudières à bois. 

 

Projets ambitieux, ces écoquartiers de Toulouse permettront d’investir dans des logements neufs et parfaitement équipés. 

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