Mardi 11 octobre 2022, le ministère de l’Économie a présenté le  « budget vert » qui énumère les dépenses liées à l’environnement. Pourtant, la crise de l’énergie vient compliquer le bilan et pénalise le montant dédié au climat.

Les dommages causés par le bouclier tarifaire

Le bouclier tarifaire établi par le gouvernement a pour but de limiter la flambée des factures de gaz et d’électricité des Français. Cependant, les aides exceptionnelles données par l’État en pleine crise de l’énergie réduisent le « budget vert » pour 2023.

Le gouvernement a passé en revue toutes les dépenses vertes pour l’année prochaine. Le budget a été établi à 569,4 milliards d’euros (dépenses fiscales comprises).  Dans ce prévisionnel, 8,9 milliards d’euros seront consacrés à la lutte contre l’augmentation des prix du gaz et de l’électricité. En ce qui concerne la remise sur les prix des carburants liée à la pénurie actuelle : 11,9 milliards d’euros seront débloqués à cet effet.

Dans le total, ce type de dépenses représentera 25 % du budget normalement consacré aux dépenses vertes.

Des budgets malgré tout stables

Les mesures pour pallier la crise ne seront pas éternelles. Elles concernent des dépenses qui sont plutôt stables en comparaison aux deux derniers budgets. Ces coûts seront trois fois moins importants que les dépenses qualifiées de « vertes ».

De plus, les estimations faites pour MaPrimeRenov’ (l’aide à la rénovation énergétique) seront au top du classement avec 2,3 milliards d’euros. Elles seront suivies par celles consacrées aux recherches scientifiques et technologiques dans le thème de l’environnement et de l’énergie avec 2,1 milliards d’euros.

De grands projets d’infrastructures

Il est prévu aussi 2,3 milliards de dépenses « mixtes », qui respecteront au moins un des six objectifs retenus dans le plan d’action « Bercy Vert ». Ce dernier constitue le guide en matière d’éco-responsabilité (biodiversité, déchets, gestion de l’eau, climat, lutte contre les pollutions, etc.). Elles vont viser aussi les projets d’infrastructures comme l’aide aux retraits des voitures polluantes, la Société du Grand Paris et les tarifs particuliers pour les agrocarburants.

Le gouvernement envisage même de mettre en place des objectifs de réduction des dépenses qui ont un impact nocif pour la planète. Le but est de les diminuer de 10 % d’ici à 2027, cela représenterait une économie de plus d’1 milliard d’euros.

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