Plus des trois-quarts des entreprises sont prêtes à faire des économies d’énergie. Ces dernières prévoient de lancer un plan de sobriété. À l’aube de l’hiver redouté par tous, l’état d’esprit général est positif et fédérateur.

Les entreprises optimistes

« Combatives », « sereines », « optimistes » : voici les adjectifs qui qualifient les sociétés au sein de ce climat de crise. Les dirigeants sont en mesure de faire des efforts sur leur consommation énergétique. C’est ce qui résulte du sondage livré par l’institut Viavoice et le cabinet Les Temps Nouveaux pour Sopra Steria Next et Les Echos. Il a été réalisé sur plus de 300 entreprises avec un minimum de 100 salariés.

En effet, 67 % des dirigeants interrogés sont positifs en cette fin d’année. 36 % sont persuadés que leur chiffre d’affaires augmentera en 2023 et 44 % indiquent qu’il restera stable.

Pour 28 % des interrogés, le contexte de crise est même favorable à davantage d’innovations ou de nouvelles opportunités. Seulement 11 % disent que c’est dangereux pour le secteur et 8 % des directeurs pensent que c’est risqué.

Les dirigeants s’impliquent

Alors que le bouleversement du modèle économique a toujours été considéré comme une urgence pendant l’épidémie de la Covid-19, ce n’est désormais plus le cas. Que cela concerne la guerre en Ukraine et ses répercussions, la crise de l’énergie, ou bien encore l’inflation : 80 % des dirigeants assurent pouvoir surmonter ces difficultés.

« Épidémie de Covid, guerre en Ukraine, crise énergétique : l’incertitude et la multiplicité des crises sont la nouvelle normalité », assure Philippe Muller, partenaire chez Sopra Steria Next.

« Ils sont à l’offensive pour rendre leur entreprise attractive et prendre le virage de la transition énergétique » ajoute ce dernier.

Si des économies doivent être réalisées pour palier la flambée des dépenses d’énergie, elles toucheront l’investissement ou les demandes moins urgentes. Mais elles ne se réaliseront pas au détriment des employés. De ce fait, une entreprise sur deux pense également faire une augmentation des salaires au-dessus de l’inflation.

Malgré la crise et toutes les autres problématiques, les difficultés pour recruter sont au cœur de tous les sujets, en plus de l’interrogation sur les approvisionnements.

En premier lieu, des réductions seront faites : sur le chauffage, le gaz et l’électricité. En revanche, le développement du télétravail pour dépenser moins d’énergie est peu plébiscité, tout comme l’idée de réduire les horaires d’ouverture des bureaux.

D’ailleurs, pour compenser la hausse du prix de l’énergie, le Gouvernement a mis en place des aides pour les entreprises.

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