Avantages des énergies renouvelables pour l'environnement
Quels sont les avantages des énergies renouvelables sur l'environnement ?
La politique de transition énergétique vise à ce que 33 % de l’énergie utilisée en France soit issue d’une source naturelle en 2030. Il s’agit de diminuer de 40 % les gaz à effet de serre. De plus, la France s’est aussi fixé d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans un contexte d’urgence climatique, l’accroissement des énergies renouvelables est incontournable. Il faut dire que la mer, le soleil et le vent sont les principales ressources énergétiques naturelles. Alors, quels sont les avantages des énergies renouvelables sur l’environnement ? Existe-t-il des limites à leur utilisation ? On fait le point ici.Besoin d'aide pour choisir un fournisseur vert ?
Service et rappel gratuits - Disponible du lundi au samedi de 8h à 21h
annonce
annonce
Énergies renouvelables : de nombreux avantages
Les bénéfices des énergies renouvelables sur l'environnement
L’un des atouts essentiels des énergies renouvelables est de réduire l’émission de déchets et de polluants dans l’atmosphère. En limitant les gaz à effet de serre, les EnR aident à lutter contre la hausse inévitable des températures. Les biocarburants ont, par exemple, un bilan carbone nul. Ils sont générés à partir de production agricole, via le biais procédé de méthanisation. Ce dernier a un double impact du point de vue environnemental :- La matière organique dégradée peut remplacer les ressources d’origine fossile.
- Le processus permet, en sus, de capter la totalité du dioxyde de carbone dégagé lors de la méthanisation.
Les énergies renouvelables permettent la sécurité
Comme leur nom l’indique, les énergies renouvelables sont issues de sources naturelles. Elles proviennent :- De la Terre ;
- Du vent ;
- De la matière vivante ;
- Du Soleil ;
- De l’eau.
- D’éviter une crise énergétique sans précédent ;
- De recouvrer une stabilité climatique.
Les énergies renouvelables : une production locale
Aujourd'hui, la France n’est pas autonome en ce qui concerne sa production énergétique. Elle importe en effet :- La totalité du charbon et de l’uranium ;
- 98 % du gaz naturel dont elle a besoin ;
- 98,5 % de ses dépenses pétrolières.
Limites des énergies renouvelables
Incidences négatives des énergies renouvelables sur l’environnement
Les EnR contribuent à lutter contre le réchauffement climatique. La question est de savoir si elles ne sont pas susceptibles d’avoir, en même temps, un impact négatif sur l’environnement. En août 2020, l’ADEME a publié un rapport sur les éventuels avantages et inconvénients des énergies renouvelables. Il fait état des recherches bibliographiques et des connaissances actuellement disponibles sur cette thématique. En voici un aperçu.L’énergie photovoltaïque
Le principal inconvénient de l’énergie photovoltaïque résiderait dans le processus de fabrication des panneaux solaires. Ces derniers sont, en effet, composés de silicium dont la fabrication est coûteuse en énergie. L’usage de l’énergie solaire serait aussi accusé de dénaturer le paysage, selon les recherches bibliographiques de l’ADEME. Le béton utilisé pour ancrer les installations, par exemple, pourrait avoir un impact sur le sol. Quant à l'installation de parcs solaires, elle modifierait, en plus, le panorama. Cela pourrait notamment avoir des conséquences sur la faune terrestre.La biogaz
Les installations de méthanisation implantées sur le territoire français sont obligatoirement classées ICPE. En amont, elles nécessitent donc une étude des conséquences de l’environnement. Bien sûr, le risque d’explosion existe. Il reste pourtant extrêmement faible, car le procédé de méthanisation a lieu en circuit fermé.L’hydroélectricité
Il s’agit d'une énergie renouvelable qui trouve son origine dans le cycle de l’eau. Elle est néanmoins tributaire du degré de pluviométrie. Fort heureusement, la France reste un pays riche de reliefs et possède d’importantes ressources en hydroélectricité. Pour autant, L’ADEME relève dans ses recherches quelques points à creuser. La création de barrage pourrait être, par exemple, responsable de fragmentations futures des cours d’eau. Ces dernières pourraient alors avoir un impact sur les déplacements de certaines espèces de poissons. Le géothermique Le géothermique nécessite souvent de profonds forages. Il est possible que ces lourds travaux de terrassement altèrent le sous-sol. Ils seraient aussi susceptibles de provoquer des glissements de terrain et de polluer le sol. Bien évidemment les conséquences sur l’environnement varient en fonction de la technologie utilisée. Les phases d’installation et de mise en service pour produire de l’énergie ne seraient pas les seules à avoir un impact. L’extraction de matières premières indispensables à la réalisation de EnR sont aussi sur le banc des accusées.Les principaux indicateurs à observer
Suite à ce rapport, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie a élaboré une feuille de route en 2020. Elle fait état des principales actions à mettre en place pour évaluer les conséquences des EnR sur les sols et paysages à long terme. Cela passe notamment par : La réalisation d’études sur le terrain ;- Le partage d'expériences afin d’avoir une meilleure connaissance des sols adapté aux EnR ;
- L’établissement d’une base de données montrant l’impact des ENR sur les sols;
- Les parcs d’éoliennes maritimes sont construits sur des bases fixes ou ancrés dans les fonds marins. Le vent y souffle souvent fort, c’est pourquoi les éoliennes marines ont un rendement 2 à 3 fois plus important que leurs homologues terrestres.
- Les éoliennes terrestres, elles, sont implantées sur le territoire français. L’inconvénient de l’énergie éolienne est relatif à son débit. Il reste au bon vouloir de Dame Nature. Elle nécessite, en effet, un vent à 15 km/h à minima pour tourner.
- L’orientation ou l’inclinaison des panneaux ;
- La localisation de l’installation ;
- Etc.
- Le bois énergie est l’une des EnR les plus fréquentes en France. Il sert généralement à se chauffer. Il est toutefois possible de produire de l’électricité par combustion. Le procédé utilisé est similaire à celui d’une centrale thermique.
- Le biogaz, quant à lui, est aussi une source énergétique naturelle fort intéressante. Sa composition chimique s’apparente à celle du gaz naturel. Pourtant, il n’est pas issu d’une énergie fossile. Il trouve son origine dans la dégradation de matière organique. Il existe différents processus pour l’obtenir :
- La méthanisation s’effectue en milieu anaérobie. Il s’agit de produire un biogaz généré par des reliquats de cultures, ou des résidus d’élevage.
- Le power-to-gas est une technique utilisée pour stocker de l’électricité produite à partir d’énergies renouvelables. Le procédé consiste à la convertir en méthane de façon à pouvoir la conserver plus facilement.
- La pyrogazéification métamorphose les déchets organiques en méthane.
- Les biocarburants sont fabriqués à partir d’une matière première végétale ou animale. Ils existent en plusieurs types. Tous sont susceptibles de remplacer l’essence ou les autres carburants non renouvelables. Notez que le biocarburant occupe le deuxième rang mondial des énergies renouvelables.
- À 200 mètres environ, la température est entre 12℃ et 18℃. Dans ce cas, il s’agit de géothermie de surface. Comme le réchauffement de l’eau n’est pas assez important, cette technique nécessite l’emploi d’une pompe à chaleur. La géothermie de surface présente toutefois un double intérêt. Elle est utilisable pour avoir de l’eau chaude sanitaire, du chauffage. Elle convient aussi parfaitement pour une climatisation.
- Il est aussi envisageable d’extraire la chaleur terrestre entre 400 et 2 500 mètres. Ce procédé permet de chauffer plus de 220 000 logements français. L’eau géothermale peut aussi servir à produire de l’électricité. À ce jour, il n’existe qu’une seule exploitation de ce type. Elle se situe en Guadeloupe.