Loi ALUR : comment trouver son syndic de copropriété

Que vous optiez pour un syndic professionnel ou un syndic bénévole, seuls les honoraires feront la différence. L’un comme l’autre a pour mission de veiller au bon fonctionnement de la copropriété. 

Qu’est-ce que la loi ALUR ?

Adoptée le 24 mars 2014, la loi Alur appelée aussi Duflot est un texte officiel qui vise à améliorer le droit au logement en protégeant les locataires contre l’insalubrité et le montant des loyers. Avec 51 articles sur l’urbanisme, son but est de favoriser les constructions. À partir du 1er janvier 2017, l’obligation de la loi ALUR impose un diagnostic technique global pour tout immeuble de plus de 10 ans. 

Rôle du syndic

Le syndic jour un rôle capital dans la gestion d’une copropriété. Il s’occupe des décisions des copropriétaires prises lors de l’assemblée générale, il est responsable de la comptabilité, du budget prévisionnel voté et de la gestion technique. Il bénéficie d’un contrat avec toutes les prestations attendues, ainsi que ces honoraires. Obligatoire, il peut être un syndic bénévole ou professionnel. 

Prendre la décision de devenir syndic de sa copropriété demande un gros investissement personnel et peu vite devenir complexe pour la personne désignée. Pour simplifier les démarches, il existe un logiciel de gestion sûr. 

Comment trouver son syndic de copropriété

Afin de changer de syndic, il est important de comparer en ligne les syndics de copropriété de même taille et de vous renseigner sur les différents contrats et tarifs. Il ne faut pas lésiner non plus sur le bouche-à-oreille. Il existe aussi des interlocuteurs spécialisés pour vous aider à faire le meilleur choix. L’association des responsables de copropriétés (ARC) offre de nombreux services en contrepartie d’une adhésion. Il informe et gère la défense des droits des copropriétés. Il en existe beaucoup d’autres qui peuvent vous aider comme l’association d’aide aux propriétaires et copropriétaires, l’union nationale de la propriété immobilière ou l’association des consommateurs. vous pouvez aussi faire appel à des courtiers de syndic qui s’occuperont de chercher à votre place la meilleure offre.

Mise en concurrence du syndic de copropriété

Le conseil syndical procède tous les 3 ans à une mise en concurrence du syndic de copropriété par plusieurs contrats avant la prochaine assemblée générale qui sera amenée ensuite à se prononcer sur le prochain syndic. Instaurée en application de l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965, elle a été revue par la loi Macron durant l’été 2015.

Une mise en concurrence du syndic qui doit se préparer progressivement afin qu’elle puisse être faite sérieusement. Une préparation qui repose à la fois sur le syndic, mais aussi sur le conseil syndical qui est dans l’obligation de consulter d’autres propositions de contrats de syndics. Elles seront ensuite jointes en assemblée générale puis soumises lors du vote d’un éventuel changement du mandat du syndic. Si l’assemblée générale vote en majorité absolue, la mise en concurrence sera inutile.

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Quel syndic choisir

Un syndic de copropriété peut être représenté par un des copropriétaires pour exercer la fonction de façon bénévole. Les avantages sont nombreux, mais demandent un grand investissement. Il vous permettra de faire des économies en n’ayant pas à verser d’honoraires, il permet de gérer de plus près la copropriété, le syndic étant directement concerné par tout ce qui peut être décidé. Le recours à un syndic bénévole demande donc qu’il n’y ait pas un trop grand nombre de lots. Lorsqu’il est bénévole, le syndic engage sa responsabilité de la même façon que les syndics professionnels.

Il est préférable de faire appel à un professionnel pour les gros lots, les tâches à accomplir étant beaucoup plus nombreuses. Il doit être capable de restituer les sommes versées par les copropriétés et doit disposer d’une assurance responsabilité civile et professionnelle. Un syndic professionnel doit disposer d’une carte avec mention « gestion immobilière » ou syndic. Un contrat doit le lier entre le syndicat des copropriétaires.

Afin de trouver le bon syndic, il est important de prendre le temps de choisir. Vous pouvez désigner un copropriétaire en assemblée générale. En étant bénévole, il fera faire des économies à la copropriété à hauteur de 20 % et la gestion sera plus réactive de la part d’un bénévole, la personne étant elle-même concernée. Vous pouvez aussi faire le choix de comparer en ligne les syndics afin d’être sûr de ne pas vous tromper. Enfin avec l’obligation de la loi ALUR, une fiche synthétique établie par le syndic devient obligatoire et rend plus accessible la compréhension sur le fonctionnement et l’état de l’immeuble.